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13 septembre 2025

Ainsi passe le temps...

Chat couché sur un divan, par Steinlen, 1920
Dessin de T. A. Steinlen, 1920 © Musée du Louvre, RF 31830, Recto

Cela fait plus d'un an et demi que je n'ai rien publié d'intéressant ici ou ailleurs. Mes excuses, donc, pour les rares personnes qui peuvent encore suivre ce blogue. Mes excuses également pour ceux à qui j'ai pu promettre des choses, que je n'ai pu livrer. Aujourd'hui encore je n'ai rien à vous offrir... peut-être pas avant plusieurs semaines, quelques mois... Qui sait? Comme certains le savent, je fais ces fonctions d'historien, ou plutôt de chercheur indépendant dans mes temps libres, car je dois travailler par ailleurs (dans un domaine qui n'a aucun rapport avec l'histoire) pour gagner ma vie, n'ayant jamais été, comme la plupart d'entre nous, indépendant de fortune.

Je n'ai pourtant pas arrêté de « chercher » les flibustiers et leur histoire durant tout ce temps, et il y a encore bien des choses à dire, ou à écrire. Il le fallait, parce que durant les douze derniers mois, ces recherches ont été le rempart derrière lequel je me suis caché pour éviter de sombrer dans le désespoir. Pour faire court, du moins ici, j'ai eu le privilège d'avoir été le gardien d'un petit animal à quatre pattes pendant plus de quinze ans, dont l'état s'est graduellement dégradé durant la dernière année, et qui nous a quitté il y a quelques jours. Ce n'était qu'un chat, mais je n'ai pu m'empêcher d'écrire quelques mots bien personnels à son propos. Ceux qui ont eu, ou on crut avoir (car ceci est une affaire de perception), une relation particulière avec un animal comprendrons, sans doute, ma démarche. Quant aux autres, ils feront comme moi il y a longtemps : cela les laissera froid ou ils jugeront cela un peu ridicule. Peu importe votre réaction, mon geste demeure essentiellement égoïste... pour une fois. Sur ce, à bientôt!